Dans le secteur du commerce en général, il n’est pas rare que les différentes entreprises tombent sur des clients qui ne respectent pas les délais convenus pour payer leurs factures. Et pourtant, les impayés peuvent avoir des répercussions plus ou moins importantes sur leur bon fonctionnement. Ces sociétés doivent alors impérativement bien réagir face à ce genre de clientèle. Pour ceux qui l’ignorent encore, on peut répartir ces clients en 7 familles. Il est essentiel de bien connaître leur comportement respectif pour mieux y faire face. Le point dans les lignes qui suivent.
Les électrons libres
Parmi les différentes familles de mauvais payeurs, on compte tout d’abord les électrons libres. Dans la majorité des cas, ceux-ci possèdent plusieurs entreprises. Ils pratiquent ainsi la « gestion au bonneteau ». Plus concrètement, ils jonglent avec les comptes de leurs diverses sociétés, c’est-à-dire que lorsque l’une de ces enseignes n’arrive pas à payer ses factures à temps, ils renvoient la balle à une autre, qui peut être à l’étranger.
Les sincères
Les sincères font aussi partie des différentes familles de mauvais payeurs. À la suite d’un éventuel litige de production ou commercial, ceux-ci refusent de payer leur facture, et la bloquent même. Dans certains cas, ils disent, entre autres, qu’ils peuvent la payer sans problème, mais essaient de trouver en même temps un motif pour retarder le paiement. Et pourtant, il est stipulé dans la facture que son règlement doit être immédiat.
Les insolvables
Dans cette liste, on compte d’ailleurs les insolvables. En général, leur entreprise n’a pas de souci structurel. Elle fonctionne donc correctement à ce niveau-là, mais pas au niveau de la trésorerie. En fait, cette dernière est toujours tendue. À cause de cela, le paiement des factures dans les délais convenus est impossible. Il est important de souligner qu’il existe des insolvables à 100 %. Ceux-ci ont alors une société en redressement judiciaire ou en liquidation.
Les experts
Ces mauvais payeurs mettent souvent en place des processus de paiement complexes. En conséquence, le paiement des factures est retardé mécaniquement. Beaucoup se demandent alors parfois si cette complexité n’est pas intentionnellement instaurée afin de gagner du temps. En fait, il s’agit en quelque sorte d’une question de politique d’entreprise. Les commerciaux ont ainsi le choix d’accepter ou de refuser de travailler avec ce type de client.
Les anonymes
La logique des anonymes est simple. Ils utilisent un service, qui peut être informatique, téléphonique ou autre, et ne paient pas l’abonnement jusqu’à ce que le service soit coupé. Lorsqu’on les contacte, on n’arrive jamais à joindre la bonne personne. On leur court donc après, mais on ne peut pas les voir. De plus, il se peut qu’ils n’aient fourni qu’un seul numéro de standard téléphonique. À noter que quand le service qu’ils ont employé est coupé, ils changent souvent de fournisseur.
Les déménageurs
On a généralement affaire ici à de petites entreprises qui se servent de plusieurs adresses de domiciliation à la fois qu’elles changent de manière régulière. Celles-ci bougent aussi géographiquement, et peuvent ainsi se déplacer d’une ville à une autre ou d’une région à une autre. Dans la plupart des cas, ces sociétés sont mises en liquidation ou en sommeil. Ensuite, elles sont totalement recréées avec d’autres associés quelque temps plus tard.
Les laxistes
Parmi les familles de clients en question, on compte enfin les laxistes. Ceux-ci ont tendance à ne jamais ouvrir leur courrier. Au fil du temps, celui-ci s’empile alors. Ils savent très bien qu’ils doivent payer des factures. Cependant, ils disent tout le temps aux commerciaux qu’ils ne doivent pas s’inquiéter, car ils vont gérer et les régler.